En début d’année plus d’un épicurien à fait vœux de sobriété. Jurant haut et fort qu’il ne consommerai plus une seule goutte d’alcool… pendant le mois de Janvier. Mais stopper entièrement sa consommation d’alcool pendant un petit mois est-ce suffisant ? Pas vraiment. Pour réduire sa consommation tout en évitant la frustration mieux vaut se tourner vers le slow drinking ou wise drinking. Et comme on est sympa chez Firsty, on vous explique le principe !
Le Slow et Wise drinking
Ces deux tendances apparues il y a quelques années, visent toutes les deux à consommer de l’alcool de façon plus responsable mais sans se priver totalement, et ça on adore !
Le slow drinking met en avant l’art de la dégustation et se cale sur une remise en question de notre mode de vie à 100km/h. Ralentir le tempo et prendre le temps de savourer les choses de la vie, comme les bons cocktails !
Cette philosophie de la lenteur n’existe pas seulement dans la manière de siroter un cocktail et vous le savez surement déjà ! 🐌

Vous avez peut-être entendu parler du slow food. Non, il ne s’agit pas de manger lentement ! Mais plutôt de privilégier une alimentation respectueuse de l’environnement, de la biodiversité et qui prend en compte la rémunération des producteurs. Le Slow Art remet le processus de création artistique au cœur de l’art et s’oppose au consumérisme ambiant. Il existe également le slow tourisme, le slow fashion, le slow management, la slow education… Et plein d’autres.
Le wise drinking quant à lui défend simplement une une consommation raisonnée de l’alcool. Une application et un chatbot wise drinking existent et permettent au consommateur de renseigner les verres consommés (quantité, degré d’alcool, type d’alcool…) et ainsi de surveiller leur consommation. Une autre manière de se raisonner !
Une tendance qui s’oppose au binge drinking
Ces tendances sont apparues en prenant le contre pied du très controversé binge drinking. Cette pratique vise à ingurgiter de très grandes quantités d’alcool pour trouver l’ivresse le plus rapidement possible.
Quand on parle de binge drinking, on parle bien souvent d’alcools de qualité médiocre qui sont choisis pour leurs très haut taux d’alcoolémie. Mais cette consommation abusive d’alcool peut avoir des conséquences négatives sur la santé : dégradation des neurones, inflammation au niveau du cerveau…
Et surtout, on prend peu de plaisir en s’enfilant 3 verres de vodka-redbull d’affilée. Certes l’euphorie sera bien présente, mais il y a de grandes chances de ne pas se souvenir de sa soirée le lendemain et de se lever avec une bonne grosse migraine 🤯
Une initiative des industriels
On accuse souvent les grands groupes de nous pousser à la consommation avec leur marketing et communication agressifs. Pourtant vous serez probablement surpris d’apprendre que le slow drinking et wise drinking ont été lancés respectivement par Bacardi-Martini et Pernod Ricard.

Une politique de RSE qui sert à mettre en avant leurs produits premiums comme la vodka Grey Goose ou le whisky Chivas Regal, mais qui pousse également le consommateur à prendre conscience de ce qu’il boit et à en apprécier la qualité. C’est du gagnant-gagnant ! 🏆
Cette tendance est particulièrement adaptée à la France où la consommation des bons produits et la gastronomie sont (presque) considérés comme des arts. Et ce n’est pas chez Firsty qu’on dira le contraire ! 😉